Je m’appelle Coralie, mais mon nom indien c’est « la dame qui ne rentre pas dans les cases ». Ce nom caractérise bien mon parcours quelque peu atypique. Après des études d’histoire-géographie mention lettres modernes, je me destinais à l’enseignement. La transmission c’est mon dada. Mais tout ne se passe pas toujours comme prévu. L’éducation nationale m’a refusée pour un petit point. Tant pis, allons explorer d’autres voies ! J’ai travaillé tour à tour dans une école primaire, puis comme assistante de direction dans la e-santé découvrant des gens, des univers différents. Au fond de moi, le plaisir de transmettre vibrait toujours. Alors parallèlement à tout ça, je deviens formatrice de culture générale, notamment dans les écoles infirmières. Un nouveau monde ! Et le plaisir d’apprendre aux autres. Petit à petit, les choses s’éclairent, ce que j’aime c’est partager, communiquer. Je fais le choix de me concentrer sur le métier de formatrice. Le français, la langue, l’orthographe m’ont toujours passionnée. Je décide donc de passer mon certificat Voltaire et d’ajouter une corde à mon arc.
Puisque j’aime transmettre, pourquoi ne pas faire passer mon goût des mots et réconcilier les gens avec l’orthographe ? C’est pour moi le moyen de leur donner la possibilité de s’exprimer, de dire des choses, de les aider à gagner en confiance. Je deviens donc coach en orthographe pour le Projet Voltaire et je travaille comme formatrice en communication écrite et orale pour des organismes de formation. Je traverse la France, je rencontre des personnes différentes, de métiers différents, d’origines différentes, de tous âges et ensemble nous partons à l’assaut de la langue française, nous déjouons les participes passés, nous déminons les pluriels des couleurs, nous vainquons la conjugaison française.
Ce plaisir des mots m’anime et m’a poussé à écrire mon premier roman. Aussi loin que je me souvienne, j’ai eu envie d’écrire, de raconter, de faire rêver. Je voulais partager mes récits imaginaires. Je voulais faire sourire, rire, pleurer des lecteurs. Quoi de plus fort que de réussir à embarquer quelqu’un dans les aventures d’un personnage ? de lui transmettre des émotions, des frissons ? d’être parfois un miroir de son vécu ? Alors j’ai trempé ma plume et je me suis lancée. C’est ainsi que Le syndrome de la fille parfaite est né et qu’il a été publié par Hello éditions fin 2022.
L’écriture a commencé à prendre de plus en plus de place, mais je ne voulais pas que cela soit au détriment de la transmission. Alors comment allier les deux ? Le métier de biographe a été la réponse. Écouter vos histoires, les raconter, les transcrire pour qu’elles vivent, pour marquer les mémoires, pour poser des mots et pouvoir tourner une page. Être la médiatrice entre vos mots et votre livre. Finalement chaque pièce du puzzle a pris sa place. Aujourd’hui j’accompagne tous ceux qui ont l’envie d’écrire leur livre et qui ont besoin d’un coup de pouce, d’une oreille attentive, d’une main qui tienne la plume. Ensemble nous coécrivons afin d’encrer vos mots pour ancrer vos histoires.