Thibaud Surini, écrivain public membre de l’AEPF installé à Schiltigheim près de Strasbourg, a participé à l’assemblée générale de l’association, samedi 1er juin à Paris. Il nous livre ses premières impressions « à chaud ».
Je l’aurai attendue…
… Mais elle a fini par avoir lieu : l’assemblée générale de l’AEPF, qui réunit chaque année des écrivains publics passionnés, qui viennent de France et même d’ailleurs… Je n’avais pu y participer l’année dernière. J’ai rattrapé comme j’ai pu en faisant cette fois le déplacement.
Une journée où l’on oublie un tant soit peu la « solitude » liée à notre métier, tant le quotidien exige aussi de se mettre au calme et de s’isoler pour composer, la plume à la main.
Une journée où l’on rencontre des personnes qui nous ont accompagnés dans notre formation, car certains professionnels avaient corrigé certains de nos devoirs ; des personnes qui nous ont aiguillés dans notre cheminement, en nous faisant passer l’agrément qui atteste de nos compétences en la matière ; des personnes avec qui on a pris l’habitude d’échanger virtuellement et auprès de qui, enfin, on peut mettre un visage et une voix sur un profil de réseau social.
Une journée où l’on est fier de participer à cette aventure, dans une association qui valorise ce beau métier, et qui propose des actions toutes plus motivantes les unes que les autres.
Comment ne pas se réjouir d’accueillir chaque année plus de membres, confirmant le sérieux et la crédibilité que la structure apporte à ses adhérents ? Comment ne pas se féliciter d’avoir des membres du bureau hyper investis pour que l’association tourne bien (et de mieux en mieux) ? Comment ne pas leur être reconnaissant pour tout le travail accompli, dans l’intérêt collectif ?
En sortant, j’ai envie de me former, d’échanger sur les bonnes pratiques, de développer de nouvelles facettes du métier, de rencontrer des experts sur chaque thématique… En sortant, j’ai le regret de n’avoir pas levé le doigt pour intégrer l’équipe, conscient que mon incapacité à me dégager du temps ne générerait que de la frustration et de la déception chez tous. Alors, je garde ça dans un coin de ma tête, pour l’année prochaine, ou celle d’après, ou encore celle qui suit… quand le sablier acceptera de ralentir un peu !
En repartant, les endorphines retrouvent un taux routinier et le bagage de connaissances s’est alourdi pour le meilleur et pour l’écrire.
Vivement l’an prochain… ou même avant (c’est encore mieux !).
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