Dans son édition du 27 juin 2024, le quotidien La Dépêche du Midi s’intéresse à l’atelier d’écriture organisé à Bazus en Haute-Garonne par Françoise Cornille, écrivaine publique membre de l’AEPF. Elle en raconte la genèse et témoigne de cette première expérience.

Animer un atelier d’écriture ? Je n’y croyais pas beaucoup, je ne l’avais même pas imaginé pendant mon année de formation au métier d’écrivain public, avec le Centre national d’enseignement à distance (CNED). Petite curieuse, je suivais de loin ceux que Marie Huguenin-Dezot organise à Bordeaux… Je m’étais rendue chez elle pour l’agrément de l’AEPF l’été dernier et j’avais imaginé le petit groupe installé sur cette belle table en bois, dans ce salon cosy où je fus moi-même reçue.
Puis, il y a eu l’assemblée générale de l’AEPF à Paris, le 1er juin au cours de laquelle j’ai fait la connaissance de Marianne Larmor qui m’a invité à participer aux ateliers d’écriture qu’elle organise à Colomiers, à l’ouest de Toulouse. Je l’ai rejointe fin juin : une découverte extraordinaire faite de passion, curiosité, intelligence, respect, écoute, bienveillance et surtout fous rires. Ça fait tellement de bien !
Enfin, il y a eu cette sollicitation de mon accompagnatrice du Comité de bassin d’emploi (CBE) du Nord-Est toulousain, une structure d’aide aux porteurs de projet. Elle m’a suggéré un « training » : passer à l’action, tester, développer ! Et tester quoi ? Un atelier d’écriture… parce qu’elle connaît bien cette prestation. En effet, elle participe régulièrement à titre privé à des ateliers d’écriture !
Alors je me suis décidée.
Rendez-vous à la mairie qui me prête la salle du conseil, choix de la date, des horaires, d’un thème… informations sur Facebook (ma page, celles de la commune, de l’intercommunalité, du CBE), sur mon site www.cheminparchemin… et un article dans La Dépêche du Midi du 27 juin intitulé « » Donner vie à ses écrits : l’expertise d’une écrivaine publique ».
Huit personnes y ont participé, j’ai vraiment aimé préparer cet atelier, choisir les jeux littéraires (inventaires, récit descriptif et sous forme de recette de cuisine, rallye-mot) et l’animer. Nous avons lu un extrait du Chien à la mandoline de Raymond Queneau en ouverture et clos l’atelier avec le poème Le cancre de Jacques Prévert ! Les participantes, des dames uniquement, étaient, elles aussi, enthousiastes et m’ont demandé d’en organiser à la rentrée. J’y réfléchis pour de bon !

Françoise Cornille

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