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La 2e Journée nationale de l’écrivain public aura lieu le 4 avril au Palais du Luxembourg à Paris. C’est une occasion unique de nous retrouver entre professionnels et de réfléchir, avec d’autres, à l’avenir et aux évolutions de notre métier.


La 2e Journée nationale de l’écrivain public aura lieu le 4 avril au Palais du Luxembourg à Paris. C’est une occasion unique de nous retrouver entre professionnels et de réfléchir, avec d’autres, à l’avenir et aux évolutions de notre métier.

Celles et ceux qui ont eu la possibilité de participer à la première Journée nationale de l’écrivain public (JNEP) le 20 mai 2011 à Lyon se souviennent sans doute de la qualité et de la richesse de cette rencontre. Ainsi que de l’ambiance conviviale qui a régné au bien nommé Château de Sans-Souci durant toute la durée de nos travaux.
La seconde JNEP aura lieu le 4 avril 2014 au Palais du Luxembourg, cette ancienne résidence de la régente Marie de Médicis qui abrite aujourd’hui le Sénat, la chambre haute de notre Parlement.
Nous allons nous efforcer d’être à la hauteur de ce lieu prestigieux et de faire aussi bien qu’en 2011.

Le thème, vous le connaissez déjà, puisque nous l’avons annoncé dans le précédent numéro des Plumes : « De la plume au clavier, du particulier à l’entreprise : l’écrivain public, entre tradition et modernité ». Il s’agira pour nous, sans faire l’impasse bien sûr des sujets aussi essentiels et inépuisables que la biographie, de nous interroger sur la manière et les moyens nécessaires à mettre en oeuvre et à inventer pour que notre « vieux métier » s’adapte à notre société contemporaine, à ses besoins, ses évolutions. Pour ne prendre que le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication, d’aucuns considèrent, à juste titre, qu’il s’agit là d’une révolution technologique aussi importante que l’invention de l’imprimerie, avec toutes ses conséquences : sociales, sociologiques, économiques, culturelles. Ainsi, paradoxalement, à l’heure de la communication instantanée et planétaire, le fossé tend à se creuser, entre ceux qui savent écrire et ceux qui ne savent pas ou le font avec beaucoup de difficultés. Nous avons sans aucun doute un rôle essentiel à jouer dans une société qui compte plus de trois millions d’illettrés. Plus largement, les nouvelles technologies ouvrent de nouveaux champs d’intervention pour les écrivains publics et leurs clients : travail à distance facilité, possibilité d’autoédition à prix low-cost. Last but not least, le monde de l’entreprise reste encore un territoire à explorer pour beaucoup d’entre nous.

Faire corps

C’est dire si l’enjeu d’une telle JNEP est important pour notre profession et si les débats promettent d’être passionnants. Le mouvement, c’est la vie. Pour avancer, nous avons besoin de confronter nos pratiques aux réalités actuelles, de les mettre en perspective, voire de nous faire « bousculer » par des regards extérieurs. C’est là tout l’intérêt d’inviter à cette JNEP des hommes et des femmes, chercheurs, professionnels qui nous aideront à réfléchir, à nous décentrer.
Pour autant, afin de laisser à « la salle » des possibilités accrues de prise de parole, nous avons fait le choix, pour cette seconde édition, de limiter le nombre d’intervenants « à la tribune ».
Car, s’agissant d’une profession que nous exerçons la plupart du temps seul, chacun chez soi, avec des contacts rares, voire inexistants, même avec nos confrères et consœurs les plus proches, il est bon de pouvoir ainsi se retrouver pour faire connaissance, pour échanger nos expériences, pour faire corps. Une JNEP est l’occasion de donner une identité, une forme d’unité à notre métier non réglementé et ô combien varié.
Concrètement, cette JNEP sera, comme la précédente, découpée en quatre ateliers (lire ci-contre/ci-dessous) avec, pour chacun, un temps d’exposé suivi d’un débat libre entre les participants et les intervenants et entre les participants eux-mêmes. En outre, pour donner de la tenue et de la cohérence à notre rencontre, nous avons demandé à journaliste professionnel d’animer ces quatre ateliers, d’assurer le fil rouge de cette Journée nationale.

Reste, bien sûr, à financer cet événement. Chaque participant y contribuera. Mais pour rester raisonnables à cet égard, nous avons besoin de subventions complémentaires pour boucler le budget. Le Conseil d’administration de l’AEPF y travaille d’arrache-pied. Des contacts ont été pris avec plusieurs ministères et avec la Ville de Paris. Pour le financement bien sûr. Et, au-delà, pour donner de la visibilité, un certain écho à ce rendez-vous qui promet, encore une fois, d’être passionnant. Nous espérons vous y accueillir nombreuses et nombreux.

Pascal Martineau
Président
Pascal-martineau@lesmotspourledire.fr