Le président de l’Académie des écrivains publics de France que je suis est cité dans un article publié sur le site Rue89 sous le titre : « Un écrivain public strasbourgeois brise le tabou de la fraude aux thèses à l’Université. »
Je me suis en effet entretenu longuement avec l’auteure de cet article. Elle a cependant choisi de ne retenir que quelques mots de notre conversation, ainsi qu’un extrait de la Charte de l’AEPF.
Je connaissais bien entendu le sujet de l’article, mais aucunement la teneur des propos désabusés, et même « sans foi ni loi » de l’écrivain public présenté sous le pseudonyme de Thomas.
L’AEPF condamne avec la plus grande fermeté les pratiques décrites dans cet article qui relèvent d’une volonté délibérée de tromperie et qui portent gravement atteinte à la réputation de la profession.
Des confrères et consœurs sont régulièrement sollicités par des étudiants peu scrupuleux pour effectuer de telles prestations. La réponse des écrivains publics membres de l’AEPF est invariable : « Non. »
Notre travail se résume, en la matière, à la correction (orthographe, grammaire, ponctuation syntaxe, typographie et orthotypographie) du texte rédigé par l’étudiant, à de la reformulation de certaines phrases et, éventuellement, à sa mise en page. Cela et rien d’autre.
Pascal Martineau
NB : La journaliste écrit que « L’association est à l’origine de la charte de déontologie régissant la profession. » Il est plus juste d’écrire que « L’association est à l’origine d’une charte de déontologie de la profession d’écrivain public. »