Quand une vocation précoce naît dans des bulles de BD.
Lors de notre dernière journée d’information sur le métier d’écrivain public, l’une des participantes à la formation nous a indiqué avoir fait la connaissance du métier d’écrivain public à l’âge de dix ans, et avoir toujours rêvé de devenir écrivaine publique depuis.
Stupeur au sein des animatrices, qui n’avaient jamais entendu parler de vocation aussi précoce et se demandaient par quel prodige il était possible d’avoir connu ce métier à l’âge de dix ans, alors même que nous passons notre temps à définir notre profession.
L’explication se trouve dans deux cases d’une BD, « Noël et Marie » (éditions Messidor/La Farandole, Tome 2, 1989), qui narre les aventures de deux adolescents sous la Révolution française. Dans un arrière-plan, un écrivain public interpelle le public en proposant à qui le voudrait l’écriture de lettres d’affaires ou de lettres d’amour. « Waouh, on peut écrire pour des gens ! » s’était exclamée – dans sa jeunesse – notre stagiaire de formation à la lecture de cette BD.
Trente-six ans plus tard, nous espérons que cette journée d’information lui permettra de renouer avec son rêve d’enfance et d’écrire pour tous et sur tout !

