Ancien inspecteur de l’Aide Sociale à l’Enfance, Dominique Achille, écrivain public-biographe à Caen, a livré à la Revue française de travail social* une réflexion approfondie sur le métier d’écrivain public-biographe.
Dans un article intitulé « Quand l’écrivain public-biographe raconte la vie des personnes susceptibles d’être accompagnées » et publié dans le numéro 279 du quatrième trimestre 2020 de la Revue française de travail social, Dominique Achille, écrivain public-biographe à Caen, questionne les dimensions sociale et psychologique du travail de biographe. Il s’interroge : « L’écrivain public-biographe exerce une profession libérale, et à ce titre est rémunéré par son client, de facto dans une relation commerciale. L’histoire de vie ainsi partagée peut comporter des séquences douloureuses, le narrateur convoquant malgré lui des souvenirs amers. Travaillant sur une matière humaine, le biographe ne pourra rester insensible à l’expression du tourment passager de son client. Entre distance professionnelle et invite implicite à une forme de solidarité, quelle posture pour l’écrivain public-biographe ? »
*La Revue française de travail social est éditée par l’Association nationale des assistants de service social (ANAS). Dominique Achille avait été interviewé pour un article paru le 4 octobre 2020 dans le quotidien Ouest-France.