Dans les coulisses de la deuxième Journée Nationale de l’Ecrivain Public
.. Organisée par l’AEPF, elle a eu lieu le vendredi 4 avril, dans une salle du Palais du Luxembourg à Paris. Ce Palais et ses annexes sont mieux connus pour être le lieu des activités du Sénat, outre le fait qu’ils jouxtent un des plus beaux jardins de Paris et qu’un musée et une orangerie y abritent périodiquement des expositions et manifestations culturelles. La salle Gaston-Monnerville a accueilli quatre-vingt-dix participants inscrits (c’est un peu plus que lors de l’édition de mai 2011) auxquels s’ajoutèrent à un moment ou un autre quelques journalistes de passage (parmi eux Hervé Pauchon de France-Inter dont les impressions seront diffusées dans son émission « Un temps de Pauchon » vers le mois de mai, on s’efforcera de le signaler en temps voulu). La composition du public était assez équilibrée : trente-trois adhérents de l’AEPF, vingt-huit personnes totalement étrangères à notre association mais intéressées par les questions à l’ordre du jour, quatorze participants à une de nos précédentes journées d’information, cinq personnes qui avaient suivi la première JNEP en 2011 à Lyon et seize invités ès qualités. Jean-Pierre Sueur, sénateur, président de la commission des lois et ancien ministre ouvrit la séance par une subtile improvisation sur les thèmes du jour où se manifesta sa double expérience de linguiste et de politique. Puis le journaliste Thierry Watelet ordonna les débats et assuma la tâche ingrate de faire respecter par tous, y compris par le sénateur, l’horaire prévu. De l’avis général, il s’en tira avec maestria. Les actes de ce colloque devraient être publiés courant mai. Mais on peut, sans rien déflorer d’essentiel, décrire l’atmosphère de la journée. Les participants étaient bien filtrés et protégés par un peloton d’huissiers et agents de sécurité : c’était inévitable dans ce lieu de pouvoir républicain. La salle du colloque était située dans un sous-sol profond, du genre à résister à un conflit nucléaire, de l’autre côté de la rue de Vaugirard par rapport au Sénat proprement dit ; mais un souterrain ingénieux la reliait au Palais où on put profiter du buffet de la mi-journée. Tout au long du dédale de couloirs et d’escaliers qui menait d’un côté à l’autre on pouvait admirer les bustes ou statues de nombreux sénateurs ou pairs de France du Premier Empire et de la Restauration, grands notables admirablement conservateurs et diversement parés de toges à la romaine et de barbiches, barbes et moustaches. Par contraste, on n’en mesurait que mieux le ton détendu et parfois révolutionnaire des orateurs du colloque. Tandis que Sylvie Monteillet « tweetait » vers le monde extérieur les échos des débats, le public pouvait profiter d’interventions aux couleurs aussi diverses que la profession peut l’être. Anne-Marie Martin fit toucher du doigt les réalités et les ficelles des techniques de l’information modernes. Franck Danger défendit avec fougue le rôle d’intégration sociale de l’écrivain public. Philippe Lejeune expliqua avec une compétence et une humilité qui conquirent les esprits comment lui vint l’idée de créer l’association pour l’autobiographie, première du genre sur la planète, qui conserve à Ambérieu-en-Bugey le patrimoine autobiographique. Eric Nédelec détailla les actions de la lutte contre l’illettrisme. Jacqueline Grenet, de l’AEPF, illustrant son propos du récit de sa collaboration avec Laurent Latouche, chef d’entreprise, suscita des débats passionnés à propos de la notion d’écrivain public au service des très petites entreprises, un rôle encore inattendu pour certains. C’est que, voyez-vous, on pourrait dire de l’écriture publique ce que je ne sais plus qui, je ne sais plus où, avait dit de la mer : sur le rivage on en a une vue évidente et comme circonscrite, mais elle s’étend parfois assez loin au large… Un nouveau stage de formation organisé par l’AEPF du 2 au 6 juin 2014 Après le succès des deux premières semaines de stage qui se sont déroulées dans l’Essonne en octobre 2011 et décembre 2013, l’AEPF propose de nouveau les modules de formation sur lesquels vous trouverez tous les détails nécessaires en cliquant sur le lien suivant : Dates de diverses manifestations et salons autour du livre. Pour ceux qui seraient intéressés :
https://ecrivains-publics.fr/Un-nouveau-stage-de-formation-en
Clôture des inscriptions le 25 mai.
Genève : Salon international du livre et de la presse, du 30 avril au 4 mai. Hôte d’honneur : le Japon
Saint-Louis (en Alsace) : Fête du livre, du 9 au 11 mai
Saint-Martin d’Hères : Festival des arts du récit, du 12 au 24 mai
Loudéac : Printemps du livre, du 13 au 17 mai ; Thème : Même pas peur
Caen : Festival Passage de témoins, du 15 au 18 mai
Chambéry : Festival du premier roman, du 22 au 25 mai
Epinal : les Imaginales, du 22 au 25 mai
Montpellier : La Comédie du livre, du 23 au 25 mai
La Charité-sur-Loire : Festival du mot, du 28 mai au 1er juin