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Foire aux questions

Vous trouverez ci-dessous les réponses aux questions les plus courantes. Si vous souhaitez vous installer et avez besoin d’informations plus complètes, vous pouvez participer à une journée d’information organisée par l’AEPF.

Pour en savoir plus sur les journées d’informations de l’AEPF, suivez ce lien : https://ecrivains-publics.fr/Journees-d-information

Quel est le portrait-robot de l’écrivain public ?

C’est une femme (quatre fois sur cinq), âgée de 31 à 65 ans, dotée au minimum d’un Bac + 3, ayant eu un autre métier auparavant, exerçant surtout en zone urbaine, à son domicile ou chez ses clients, qui sont des particuliers et des professionnels (entreprises et collectivités locales). Dans la moitié des cas, l’écrivain public exerce parallèlement une autre activité ou perçoit une pension de retraite. (Source : enquête SNPCE 2020 sur les prestataires et conseils en écriture)

L’agrément est-il nécessaire pour exercer ?

Non, la profession n’est pas réglementée, chacun peut s’installer sans contraintes. Cependant, l’agrément délivré par l’AEPF apporte la reconnaissance d’une association qui existe depuis 1980. Il témoigne de capacités rédactionnelles et offre le soutien d’un groupe de professionnels.

Comment obtient-on l’agrément ?

Pour postuler et si vous n’avez jamais exercé, il faut être titulaire d’un Bac + 3, avoir participé à la journée d’information et renseigner un dossier (CV, lettre de motivation, etc.). L’agrément se déroule sur une journée et comporte des épreuves écrites et orales. La procédure est adaptée pour les écrivains publics déjà installés depuis deux ans, ainsi que pour les titulaires de la licence « Conseil en écriture professionnelle & privée – Écrivain public » délivrée par l’Université de Paris III Sorbonne Nouvelle ou de la licence « Intervention sociale : accompagnement de publics spécifiques parcours écrivain public – conseil en écriture » délivrée par l’Université de Toulon.

Pour en savoir plus, suivez ce lien

Comment dois-je préparer l’agrément ?

En premier lieu, il est important de bien avoir réfléchi à son installation : prestations, cibles, tarifs… En effet, lors de l’agrément, la question du projet est abordée pendant l’entretien de motivation et prise en compte dans la notation.

Par ailleurs, des épreuves portent sur la maîtrise de la langue française. Le candidat ou la candidate doit bien s’y préparer, étant donné que l’épreuve d’orthographe est éliminatoire si la note obtenue est inférieure à 11/20.

Avant de passer l’agrément, il est donc conseillé de bien réfléchir à sa future activité, de travailler l’orthographe et de bien prendre connaissance de la charte de l’AEPF. Ce document vous permettra de vous y préparer.

Avec un Bac ou un Bac + 2, peut-on tenter l’agrément ?

Oui, c’est possible dans la mesure où les diplômes et/ou l’expérience vont dans le sens de l’écriture, avec idéalement l’habitude de la relation avec du public. Cependant, comme le niveau Bac + 3 n’est pas atteint, la candidature sera systématiquement soumise à l’avis du conseil d’administration de l’AEPF. Celui-ci décidera si le postulant est admis à passer les épreuves de l’agrément au vu de la qualité de son dossier, et en particulier sa lettre de motivation et son CV.

Comment peut-on se former ?

Bien qu’aucune formation ne soit obligatoire, il existe des cursus universitaires et par correspondance. Selon les prestations envisagées, il est conseillé de se former pour obtenir les compétences.

Les formations universitaires

L’université de Paris III Sorbonne Nouvelle propose de suivre une licence professionnelle « Conseil en écriture professionnelle & privée – Écrivain public ». D’une durée d’un an, ce cursus prévoit un stage obligatoire de 420 heures. L’enseignement est accessible en formation initiale ou continue (VAE possible).
>> Pour en savoir plus, suivez ce lien http://www.univ-paris3.fr/licence-professionnelle-conseil-en-ecriture-professionnelle-privee-ecrivain-public-25460.kjsp

L’université du Sud Toulon-Var propose également une licence professionnelle « Intervention sociale : accompagnement de publics spécifiques parcours écrivain public – conseil en écriture », accessible en formation continue à raison de deux jours et demi par semaine (VAE possible). D’une durée d’un an, cette licence prévoit un stage de trois mois.
>> Pour en savoir plus, suivez ce lien http://www.univ-tln.fr/Licence-Pro-Intervention-sociale-accompagnement-de-publics.html

Les formations par correspondance

Depuis 2000, le Centre National de Formation à Distance (CNFDI), organisme privé, propose une formation à la carte de six à douze mois, avec une écoute personnalisée tout au long du parcours.
>> Pour en savoir plus, suivrez ce lien https://www.cnfdi.com/formation-distance-Ecrivain-public-f-42.html?from1=Google-DSA&from2=ecrivain-Public&gclid=EAIaIQobChMIpvzd3pjD2gIVAQDTCh2xKgRnEAAYASAAEgI-xvD_BwE

Le Centre National d’Enseignement à Distance (CNED) propose depuis juin 2005 une formation calée sur les rythmes scolaires en raison de son appartenance à l’Éducation nationale. Là aussi, un suivi est assuré tout au long du parcours.
>> Pour en savoir plus, suivez ce lien

>> Lire l’article « CNED versus CNFDI : choisir une formation d’écrivain public à distance »

Quelles formations propose l’AEPF ?

L’AEPF organise plusieurs formations tout au long de l’année permettant de découvrir le métier, d’acquérir des compétences ou de les renforcer : le travail de l’écrivain public-biographe, la permanence d’écrivain public, l’atelier d’écriture et la correction-réécriture. L’inscription est possible à un ou plusieurs modules. Des formations thématiques sont également proposées : formations à la biographie, au démarchage commercial ou au perfectionnement sur Word.

Le fichier FAQ Formations répond aux questions courantes en matière de financement des formations.

Outre l’AEPF, quels organismes fédèrent la profession ?

Le Groupement des Écrivains Conseils® (GREC) a été créé en 2002. Son but ? Rassembler, représenter et défendre les Écrivains conseils® en activité, organiser la profession vis-à-vis des tiers et promouvoir son image.
>> Pour en savoir plus : http://www.ecrivainsconseils.net

Le Syndicat National des Prestataires et Conseils en Écriture (SNPCE) est né en 2007 et vise à défendre les intérêts matériels et moraux de ses membres.
>> Pour en savoir plus : http://www.snpce.fr

Quelles sont les conditions d’installation ?

Même si aucune règlementation n’existe concernant l’installation dans cette profession, l’écrivain public se doit de disposer des compétences rédactionnelles et relationnelles nécessaires afin de garantir la qualité du service à la clientèle. Il ne doit donc pas hésiter à suivre une formation préalablement à son installation. De la même manière, il devra être engagé, tout au long de l’exercice de son métier, dans un processus de formation permanente.

L’écrivain public exerce soit à domicile – dans un bureau ou un local indépendant du reste de son logement –, soit dans un bureau extérieur. Il se rend aussi régulièrement chez ses clients. Il doit souscrire une assurance responsabilité civile afin de couvrir les éventuels dommages causés à ses clients. Un équipement bureautique complet est en outre nécessaire : ordinateur équipé des logiciels courants, connexion à Internet, imprimante, scanner, téléphone, enregistreur audio, etc. Sans oublier le matériel classique de bureau. Enfin, les outils indispensables à l’exercice de ce métier doivent être prévus, tels que les dictionnaires ou les logiciels d’aide à la correction. Pour se rendre visible, un site Internet (ou un blog) et une page sur les réseaux sociaux professionnels (LinkedIn…) sont incontournables. La distribution de cartes de visite, voire d’une plaquette de présentation, et l’inscription sur les Pages Jaunes sont également fortement recommandées.

Quel statut est le plus adapté au métier d’écrivain public ?

Un écrivain public répond à des demandes diverses et variées. S’il exerce le plus souvent en cabinet, sous statut libéral (microentrepreneur, entreprise individuelle ou société), il peut aussi intégrer une coopérative d’activités et d’emploi qui lui sert d’hébergement juridique, fiscal et comptable. Il touche alors aussi un salaire et bénéficie de la couverture sociale des salariés. Autre solution pour rester rattaché au régime général de la Sécurité sociale : le portage salarial, mais qui présente moins d’avantages que la coopérative d’activités et d’emploi, notamment en termes d’accompagnement.

L’écrivain public peut-il cumuler activité libérale et salariat ?

Oui, l’écrivain public peut exercer son métier sous statut libéral ou coopératif, tout en étant salarié d’une structure pour exercer une mission d’écrivain public (rédaction d’un magazine municipal ou tenue d’une permanence par exemple), voire même une autre activité (enseignement…)

Quelles prestations propose un écrivain public ?

Toutes liées à l’écriture, elles sont très variées : réécriture (reformulation, conseil en écriture) ; rédaction (biographies, discours, lettres, CV, etc.) ; correction orthotypographique (lettres, manuscrits, mémoires, thèses, etc.) ; aide individuelle aux personnes en difficulté en matière de démarches administratives ou peu assurées dans la maîtrise de l’écriture ; transcription de documents audio ; saisie informatique ; animation d’ateliers d’écriture ; tri, classement, archivage ; traduction…

Qui sont les partenaires de l’AEPF ?

L’AEPF a conclu des partenariats avec plusieurs entités, dont le Syndicat National des Prestataires et Conseils en Écriture (SNPCE), Iscriptura (organisme de formation), le Centre National de Formation à Distance (CNFDI), le Centre National d’Enseignement à Distance (CNED), le ministère de la Justice, le Druide (Antidote), Le Robert Correcteur, Lulu.com, l’assureur Allianz et l’Agence Nationale de Lutte Contre l’Illettrisme (ANLCI).

Quelles règles de déontologie un écrivain public doit-il respecter ?

Dans l’exercice de son métier, l’écrivain public doit respecter plusieurs règles de déontologie, dont l’une des plus importantes est le secret professionnel. Il ne peut pas rédiger des lettres d’insultes, de chantage ou de menaces, ni se rendre coupable de plagiat ou de fraude. Il ne peut pas non plus pratiquer illégalement la consultation juridique et la rédaction d’actes sous seing privé, sous peine de sanctions civiles et pénales. Enfin, il ne se substitue pas à un avocat ou à un expert-comptable ni ne peut recouvrer des créances pour autrui.

Un écrivain public peut-il vivre de son métier ?

Il faut de la persévérance et une bonne préparation pour arriver à vivre du métier d’écrivain public. Mais c’est possible ! Les missions préférées ne sont pas toujours celles qui rémunèrent le mieux ; il est important d’y réfléchir, en trouvant le juste équilibre entre des prestations lucratives et d’autres qui peuvent l’être moins. De manière générale, les prestations pour les particuliers sont moins rémunératrices que celles à destination des entreprises ou des collectivités territoriales.

Il est judicieux de trouver une activité régulière qui permette de facturer régulièrement, par exemple la tenue de permanences ou la rédaction de débats.

Les écrivains publics sont-ils nombreux en France ?

Il semblerait qu’il y ait plus de 1000 écrivains publics en France. Mais l’absence de statistiques nationales ne peut confirmer ce chiffre.

Les seules statistiques sont issues d’une enquête réalisée tous les deux ans par le Syndicat National des Prestataires et Conseils en Écriture (SNPCE) basée sur les réponses d’environ 200 écrivains publics professionnels.

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