Quand le mensuel d’un collectivité locale vante les services d’une entreprise dont nous avons dit tout le mal que nous en pensions.
Un dimanche matin, très ordinaire, un café et le mensuel départemental qui se feuillette. Le vagabondage s’arrête net : des mots piquent les yeux. Plateforme numérique. Retranscription automatisée. Mémoire transmise. Histoire de vie.
Qu’essaie-t-on de nous vendre ?
Un service robotisé qui, tel le ménager accompagné de photos appétissantes, réjouirait des générations réunies autour d’une histoire de vie ? Que peut ce même ménager sans l’humain qui choisit ses ingrédients, ses épices, ses herbes, les assemble avant de lancer le fameux programme ? Il ne rate ni ne réussit. Il exécute avec ce qu’on lui fournit.
Penserait-on donner du goût aux mots d’une vie en les fourbissant à une machine à décoder ? Que fera-t-elle des silences, des hésitations, des émotions exprimées de diverses manières ?
Quelle vie donnera-t-elle aux mots d’une vie ? Biographe est un métier.
Dusse-t-il ou elle rédiger la biographie d’un robot, il ou elle lui prêtera son oreille attentive, rédigera d’une main respectueuse en mode non automatisé !