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Le 22 juillet dernier, Claire Hédon a succédé à Jacques Toubon à la tête de l’autorité administrative indépendante du Défenseur des droits. Une institution essentielle pour le fonctionnement de notre démocratie et l’accès aux droits. Elle est la première femme à exercer cette haute responsabilité.
Claire Hedon défenseure des droits

Claire Hédon, présidente d’ATD Quart Monde jusqu’à sa nomination

Nous avons souvent eu l’occasion, sur ce site, d’évoquer l’action du Défenseur des droits et notamment les alertes lancées chaque année par Jacques Toubon (le prédécesseur de Claire Hédon) à propos de la fracture numérique. L’une de ses chargées de mission était même intervenue lors du colloque organisé en 2017 par l’AEPF sur le thème « Écrivain public dans un monde numérique ».

Le 22 juillet, Claire Hédon, 58 ans, a donc succédé à Jacques Toubon. Titulaire d’une maîtrise de droit à l’université Paris II, elle est également diplômée d’un Master 2 en communication du CELSA. Elle était aussi – et peut-être surtout – jusqu’à son entrée en fonction, présidente du Mouvement ATD Quart Monde. Nommée pour six ans par le président de la République après avis des commissions permanentes compétentes des assemblées parlementaires (Sénat et Assemblée nationale), son mandat ne pourra pas être renouvelé et n’est pas révocable.

Rappelons que cinq missions sont confiées par la loi à l’autorité administrative indépendante du Défenseur des droits :

  • défense des droits des usagers des services publics ;
  • défense et promotion des droits de l’enfant ;
  • lutte contre les discriminations et promotion de l’égalité ;
  • respect de la déontologie des professionnels de la sécurité ;
  • orientation et protection des lanceurs d’alerte.

Le Défenseur des droits peut être saisi directement (par voie postale ou en ligne) ou par l’intermédiaire de l’un de ses délégués départementaux (il y en existe plusieurs dans chaque département) qui ont aussi un pouvoir d’intervention directe au niveau local dans tous les domaines précités (CAF, CPAM, services fiscaux, etc.).

Les écrivains publics ne doivent donc pas hésiter, si nécessaire, à orienter leurs clients et usagers vers ces délégués dont l’efficacité de l’action n’est plus à prouver.