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Treize écrivains publics – dix femmes et trois hommes – ont participé les 20 et 21 octobre 2022 au Centre pénitentiaire d’Orléans-Saran à la première session nationale de formation à l’exercice de leur métier en milieu pénitentiaire.

Treize écrivains publics venus de toute la France on participé à cette formation

« Interventions toutes aussi intéressantes les unes que les autres ! Bravo et merci ! », « Très bon choix des intervenants, tableau complet », « Ravie de cette formation », « Merci pour la rencontre de ces actrices et acteurs de qualité. Construction parfaite des deux jours », « Très belle qualité des interventions » : les participants à la formation à l’exercice du métier en milieu pénitentiaire ont, dans leurs évaluations, exprimé un satisfecit unanime.
Cette première session nationale de formation s’est déroulée les 20 et 21 octobre au Centre pénitentiaire d’Orléans-Saran, avec le soutien actif – et financier – du ministère de la Justice dans le cadre de la convention nationale d’objectifs signée fin 2021 avec la direction de l’administration pénitentiaire1. Elle a été organisée par l’AEPF en partenariat avec les trois autres organisations représentatives d’écrivains publics professionnels : GREC, SNPCE et EPACA-Sud.
Une participante a loué « L’humanité, la vocation et l’implication qui ressort des intervenants. » L’intervention de Dominique Simonnot, Contrôleure générale des lieux de privation de liberté, a été particulièrement appréciée. D’emblée, elle a exprimé sa satisfaction de se retrouver au milieu d’un aréopage d’écrivains publics : « Je trouve ça extraordinaire, l’écrivain public. J’ai beaucoup à apprendre de ce que vous faites. » Une participante lui a attribué la note de 5/4 2, « car au-delà d’une intervention aussi tonique que professionnelle, sa personnalité a galvanisé notre énergie. » Dans le message qu’elle nous a adressé au lendemain de son intervention, Dominique Simonnot écrit : « Merci à vous de l’accueil très chaleureux que vous nous avez réservé à Orléans ainsi que des débats qui ont suivi. Voilà une expérience à renouveler avec, de notre part, un très grand plaisir. »
Un sentiment partagé par François Marie, directeur des services pénitentiaires au CPOS : « J’ai pris un grand plaisir à échanger avec vous et les apprenants au cours de cette journée, et je me tiens à votre disposition pour renouveler l’expérience, autant que nécessaire. » En introduction à son intervention, il avait déclaré : « Le recours à l’écrivain public est essentiel. »
Une affirmation qui fait écho à deux prises de position du Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) :

  • Recommandations minimales : dans le chapitre consacré à la correspondance, le CGLPL rappelle que : « Les services d’un écrivain public doivent être accessibles aux personnes privées de liberté. » (n° 155, page 21)
  • En 2014, dans un avis consacré à la situation des personnes étrangères détenues, Jean-Marie Delarue écrivait : « Les écrivains publics ont largement disparu des établissements : ce sont bien souvent des codétenus (par exemple les bibliothécaires) qui jouent ce rôle. Cette solution n’est qu’un pis-aller et devrait être améliorée. » (alinéa “e”, page 4)

S’agissant des interventions des animateurs de la formation, un participant a noté, à propos des jeux de rôles proposés par Marie Huguenin-Dezot mettant en situation un écrivain public et une personne détenue : « J’ai beaucoup apprécié les exercices pratiques qui permettent toujours un autre éclairage sur la théorie. »
Enfin, à propos de l’exposé fait par Pascal Martineau, qui intervient au CPOS depuis huit ans comme écrivain public du Conseil départemental de l’accès au droit (CDAD) du Loiret, une participante a confié : « L’écrivain public est humain et cette humanité transparaît dans votre intervention. Le détenu est un humain et je crois comme vous que notre intervention ne peut qu’aller dans ce sens. »

Lire le communiqué qui présente notamment la liste des intervenants

Dans la presse :

(1) La convention ayant été reconduite pour la période 2022-2024, d’autres sessions de formation auront lieu en 2023 et 2024, en d’autres lieux et avec d’autres intervenants et participants.
(2) La note maximale était de 4, correspondant à « très bien », mais deux participants ont décidé de lui décerner un « très très bien »

Ce projet a été retenu dans le cadre de l’appel à projets « Prison : sortir de la délinquance » de la Fondation de France