L’AEPF vous invite le vendredi 20 mai à Paris à un colloque sur le thème de « L’écrivain public, de la fiction à la réalité : les représentations de l’écrivain public dans les arts ». Souvent représenté dans l’imagerie populaire comme un homme qui rend service à des illettrés au coin d’une rue, quelle(s) image(s) de l’écrivain public nous renvoient les arts à propos de cette profession encore très méconnue ? De la fiction à la réalité, le fossé est parfois large et profond. Littérature, arts graphiques, cinéma : état des lieux non exhaustif. Le colloque sera suivi de la représentation de Le vieux qui aimait les fautes d’orthographe.
L’AEPF vous invite le vendredi 20 mai à Paris à un colloque sur le thème de « L’écrivain public, de la fiction à la réalité : les représentations de l’écrivain public dans les arts ». Souvent représenté dans l’imagerie populaire comme un homme qui rend service à des illettrés au coin d’une rue, quelle(s) image(s) de l’écrivain public nous renvoient les arts à propos de cette profession encore très méconnue ? De la fiction à la réalité, le fossé est parfois large et profond. Littérature, arts graphiques, cinéma : état des lieux non exhaustif. Le colloque sera suivi de la représentation de Le vieux qui aimait les fautes d’orthographe.L’écrivain public dans les arts graphiques occidentaux : à la recherche des images presque introuvables d’un métier marginal. Dans les arts graphiques occidentaux, quelles images ont été faites de l’écrivain public ? Si on s’en tient à une stricte définition de ce terme, elles sont rares et tardives puisque seules les gravures du XIXe siècle s’y intéressent largement. Cependant elles ont fortement contribué à populariser la silhouette d’un métier étrange, marginal, toujours menacé et pourtant perpétuellement renaissant.
L’écrivain public dans la littérature : similitudes et divergences au travers des époques et des pays. La littérature n’est pas avare en histoires ayant pour personnage principal un écrivain public. Entre fantasmes et réalité, ce personnage intrigue et suscite des sentiments bien différents, mêlant à la fois respect, admiration et circonspection. Nous évoquerons les similitudes et les divergences de ce métier au travers des époques et des pays, métier qui ne cesse d’interroger ses contemporains.
L’écrivain public au cinéma est-il conforme à ce qu’il est dans la vraie vie ? En quoi les écrivains publics de fiction sont-ils semblables ou différents des professionnels en activité ? Au travers d’une sélection d’œuvres cinématographiques variées dans leurs formats et leurs origines, nous étudierons comment l’écrivain public de fiction est à la fois proche et loin de nous. Jean-François Amiguet, réalisateur de L’écrivain public (1993), nous racontera sa propre aventure avec un écrivain public, source d’inspiration pour son film.
Et pour terminer : Le vieux qui aimait les fautes d’orthographe
Philippe Ouzounian est écrivain public à Tours. Il est également comédien et responsable artistique de la Compagnie L’Échappée Belle. Dans cette création, il interprète un texte original de Jean-Claude Bonnaud.
Le comédien et écrivain public y confie son amour de la langue française qu’il considère comme un jeu dans lequel orthographe et vocabulaire, syntaxe et grammaire, sont des alliés du bonheur à posséder les clés de sa liberté.
Le vieux qui aimait les fautes d’orthographe saute ainsi joyeusement dans les flaques des préjugés pour offrir à la langue française la récréation qu’elle mérite.
De 14 h à 19 h
L’Harmattan
21, rue des Écoles – 75005 Paris
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