Vous souhaitez devenir écrivain public, devenir membre de l’AEPF, en savoir plus sur ce métier ?
En plus des nombreuses informations détaillées que vous pouvez découvrir sur ce site, l’AEPF propose à celles et ceux qui veulent aller plus loin de participer à une Journée d’information. Animée par des administrateurs de l’AEPF, écrivains publics professionnels en exercice, elle vous permettra, à partir d’un exposé illustré par la pratique quotidienne des animateurs, de découvrir ce métier sous tous ses aspects (technique, financier, économique, pratique). Ces Journées peuvent faire l’objet d’un financement par Pôle Emploi ou par le fonds de formation continue de certaines entreprises.
Bienvenue sur le site de l’Académie
des écrivains publics de France
Qu’est-ce qu’un écrivain public ?
Un écrivain public est un professionnel de l’écrit dont la mission est d’aider à communiquer – par l’écrit – au sens large du terme. Sa palette de prestations est étendue : élaboration ou mise en forme de lettres personnelles ou administratives, de curriculum vitæ, de récits de vie, de biographies, de témoignages, de discours, accompagnement numérique, auxquels peuvent s’ajouter des prestations spécialisées en fonction de la compétence particulière de l’écrivain public (par exemple, des traductions, de la mise en page), dans la limite des règles assurant la protection légale de certaines activités professionnelles. Notre page “La profession” vous présente ce métier de manière plus complète.
Un écrivain public de l’AEPF
Que vous soyez particulier ou professionnel, en activité ou en retraite, vous pourriez avoir besoin un jour ou l’autre de recourir aux services d’un écrivain public.
Ni l’activité ni le titre d’écrivain public n’étant actuellement réglementés, l’AEPF a prévu, pour sa part, une procédure qui permet de vérifier que le postulant dispose bien des connaissances fondamentales nécessaires pour être un spécialiste de l’écrit.
Ainsi, en vous adressant à l’Académie des écrivains publics de France (AEPF), vous pourrez choisir un professionnel dont les capacités techniques ont été testées et approuvées par des pairs afin de vous offrir la meilleure qualité de services. Il sera à votre écoute et vous fera une proposition sur mesure, adaptée à votre demande et à votre budget.
L’agrément délivré par l’AEPF constitue un véritable label de qualité.
Créée en 1980, l’AEPF est une association à but non lucratif. Elle fédère des professionnels disposant d’une grande expérience de l’écriture et de la relation humaine.
L’écrivain public agréé par l’AEPF s’engage à exercer son activité dans le respect du secret professionnel et des règles déontologiques contenues dans une charte adoptée par notre association en 1991.
Aussi n’hésitez pas à consulter notre annuaire des professionnels à votre service pour contacter celui de votre choix et découvrir les prestations qu’il propose.
Objectifs principaux de l’AEPF
- Organiser la profession par la délivrance d’un agrément à ses membres.
- Promouvoir la profession d’écrivain public en informant le public (articles de presse, radio, TV, réunions régionales ou nationales…)
- Conseiller les nouveaux agréés.
- Organiser des sessions de formation où les membres ou non-membres puissent élever leur niveau de compétence.
- Fédérer les adhérents dans un esprit confraternel et les représenter, voire les défendre si nécessaire selon le contexte.
Actualités de l’AEPF
Le français, langue vivante
À l’invitation de Paul Rondin, directeur de la Cité internationale de la langue française, Pascal Martineau, président de l’AEPF et Carla Pinto, administratrice, se sont rendus au château royal de Villers-Cotterêts le 8 mars dernier.
En août 1539, François Ier signe au château royal de Villers-Cotterêts, dans l’Aisne, une « ordonnance générale sur le fait de la justice ». Ses articles 110 et 111 imposent le français dans tous les actes à portée juridique de l’administration et de la justice du royaume. L’usage du français prend donc le pas sur celui du latin, langue de l’Église, jugée moins accessible.
Dans la lignée d’autres présidents de la République bâtisseurs, Emmanuel Macron a décidé de transformer l’édifice qui menaçait ruine en « cité internationale de la langue française ». La rénovation de ce château royal bâti dans la cité natale d’Alexandre Dumas a été réalisée avec beaucoup de goût et de finesse. Une véritable « renaissance ».
Avant de visiter l’exposition permanente, nous avons été reçus par Claire-Élise Hubert, responsable des publics et de la formation, à l’endroit même où, depuis l’ouverture du lieu, intervient chaque semaine une écrivaine publique, Valérie Carrière, rémunérée par la Cité internationale. Un choix d’orientation de ce lieu qui a bien entendu aiguisé notre curiosité, outre le fait que la langue française constitue le « fonds de commerce » des écrivains publics francophones.
Nous avons découvert que la mise en place de ce service s’inscrivait dans une démarche sociale plus globale. Conscients que la majesté du lieu pourrait paraître intimidante à certains, les responsables de la Cité ont décidé d’aller hors les murs, d’aller à la rencontre de publics qui ne franchiraient pas naturellement le porche de ce château Renaissance devenu un EHPAD. La Cité est ainsi très investie sur son territoire, dans l’accès à l’emploi, à la « citoyenneté numérique » et l’apprentissage de la langue française auprès de France Services, du centre d’hébergement d’urgence installé à Villers-Cotterêts, de jeunes sous main de justice ou encore de structures investies dans la lutte contre l’illettrisme.
La Cité internationale de la langue française est un lieu résolument inclusif et solidaire. Il n’a rien d’intimidant, bien au contraire : il est extrêmement accueillant.
Parcourant ensuite l’exposition installée dans l’ancien « logis royal », nous avons découvert un lieu à la scénographie très soignée, ludique et interactive qui ne fait pas l’impasse sur des questions essentielles : l’évolution de la langue (c’est tout sauf un lieu qui la fige), son lien avec les langues régionales, le paradoxe d’une langue qui fut à la fois émancipatrice (l’ordonnance de Villers-Cotterêts favorisa l’accès au savoir à un plus grand nombre) et unificatrice, mais aussi un outil d’oppression auprès de peuples colonisés.
Le soleil d’hiver ayant de surcroît, éclairé cette passionnante visite (rencontre incluse), nous avons passé à Villers-Cotterêts une demi-journée très prometteuse quant à une future collaboration entre l’AEPF et la Cité internationale.
Cliquer sur les photos pour les agrandir
Jeu de paume,
jeux de mots
Le lieu principal d’échanges de la Cité internationale est l’ancienne salle du jeu de paume du château surmontée d’une superbe verrière. Où l’on apprend que de nombreuses expressions françaises sont issues du jeu de paume : « les enfants de la balle », « épater la galerie » ou encore « peloter ».
Lire l’article du Parisien à ce sujet.
Suivez les clous
Depuis la gare de Villers-Cotterêts, des clous jalonnent le parcours qui permet de se rendre à pied à la Cité internationale de la langue française.
La SNCF propose un « Pack TER Cité internationale de la langue française » (18 € pour les adultes, 9 € pour les moins de 26 ans) comprenant l’aller/retour en TER + bus + entrée à la Cité internationale de la langue française, au départ d’une gare de la région Hauts-de-France ou de la gare de Paris Nord.
Se former avec l’AEPF
Stage de découverte du métier d’écrivain public, formation aux spécificités du métier, formation à l’écriture de biographies, se perfectionner avec Word, développer sa clientèle, les permanences institutionnelles, l’animation d’ateliers d’écriture, les méthodes de correction et de réécriture : découvrez les dates des prochaines sessions de formation de l’AEPF.
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mer14Oct2020