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Forte de ses 153 membres, l’AEPF organisait le samedi 1er juin à Paris l’assemblée générale de l’association. Elle confirme sa place de première association française d’écrivains publics professionnels.

Quarante-quatre membres investis de soixante-six pouvoirs ont participé samedi 1er juin à l’assemblée générale annuelle de l’AEPF.
Les participants se sont d’abord réjouis de constater que l’association continue de croître, année après année. Avec 153 membres (contre 139 l’année précédente), l’AEPF confirme sa place de première association française d’écrivains publics.
Au gré de la présentation du rapport moral, les administrateurs concernés ont détaillé la riche activité de l’AEPF au cours de l’année 2023-2024 : journées d’information, agréments, formations – dont le catalogue continue à s’étoffer. La formation est aujourd’hui un axe essentiel de l’action de l’AEPF qui mobilise une grande énergie, mais qui remporte un grand succès tant auprès de ses membres que d’écrivains publics en devenir.
Le conseil d’administration a ensuite passé en revue les différents partenariats dans lesquels l’AEPF est impliquée et les événements auxquels elle a participé. Citons, « en vrac » : une réunion du Conseil économique social et environnemental (CESE) sur l’effectivité des droits sociaux ; un webinaire, prévu le 27 juin prochain avec l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI) spécifiquement consacré à la question des écrivains publics (lire l’article à ce sujet), la participation à la Convention du métier d’écrivain public socionumérique organisée par l’association bordelaise « Atelier graphite », une visite prometteuse à la Cité internationale de la langue française (lire l’article à ce sujet), les 2es Olympiades de la Jeunesse (lire l’article à ce sujet).
Un point particulier a été fait sur le partenariat avec le ministère de la Justice relatif au développement de l’activité d’écrivain public en milieu pénitentiaire. Outre une troisième session de formation prévue en octobre 2024 à Lyon, l’AEPF a programmé une journée d’échanges et d’analyse des pratiques destinée aux professionnels qui exercent déjà dans un établissement pénitentiaire. À cet égard, cette action engagée en 2021 commence à porter ses fruits : de 2023 à 2024, le nombre de permanences d’écrivains publics dans une prison a doublé, passant de six à douze*.
Le rapport moral a été adopté à l’unanimité.
Cette année, une séquence d’assemblée générale « extraordinaire » avait été prévue afin de proposer aux membres présents une nouvelle mouture des statuts de l’association. Élaborée avec un cabinet d’avocats spécialisés en droit des associations, cette modification avait essentiellement pour objet de mettre nos statuts en conformité avec la législation en vigueur eu égard, en particulier, au développement de l’activité de formation de l’AEPF. Ces modifications ont été adoptées à l’unanimité (voir la version modifiée des statuts).
Des précisions ont également apportées à l’article 7 la charte de l’AEPF qui est adossée aux statuts : le mots « délation » a été ajouté parmi les courriers « qu’il refusera d’écrire » ; et après « Les travaux d’étudiants rentrant dans le cadre de l’obtention d’un diplôme ne pourront en aucun cas faire l’objet d’une réécriture totale », il a été précisé : « ou d’un travail d’écriture sur le fond, en tout ou partie. » Ces modifications ont été adoptées à l’unanimité (voir la version modifiée de la charte).
Puis le trésorier a présenté le rapport financier qui a confirmé la bonne santé financière de l’AEPF. Il a été adopté à l’unanimité.
Enfin est venue l’heure, pour terminer, de renouveler les membres du conseil d’administration.
Anne Picamilh, administratrice depuis 2012 et trésorière sortante, et Jacques Bergeau, administrateur depuis 2022, ayant décidé de ne pas se représenter, ils ont été chaleureusement remerciés pour leur investissement au service de l’AEPF et de la profession d’écrivain public. Trois membres du conseil arrivant en fin de mandat, cinq sièges étaient donc à pourvoir. Il a été procédé à un scrutin à bulletins secrets.
Élue par les membres de l’assemblée générale, une nouvelle administratrice a ainsi fait son entrée au conseil d’administration : Anne Lirio, qui est installée à Pillac dans le département de la Charente. Marie Huguenin-Dezot, Pascal Martineau et Florence Peyronneau, trésorière adjointe sortante, ont été reconduits.
À l’issue de cette assemblée générale, les membres du conseil ont élu Florence Peyronneau à la fonction de trésorière, Marie Leynaud comme trésorière adjointe et reconduit Pascal Martineau comme président.

Voir la composition du conseil d’administration

Voir l’article de Thibaud Surini sur cette AG

* Les établissements concernés sont : Maison d’arrêt (MA) de Rodez (12), Centre de détention (CD) de Caen-Ifs (14), MA d’Angoulême (16), MA de Bourges (18), MA de Tulle (19), CD d’Uzerche (19), MA de Saint-Brieuc (22), CD de Châteaudun (28), MA et Centrale de Châteauroux (36), CD de Saint-Quentin-Fallavier (38), CP d’Orléans-Saran (45), MA de Nanterre (92).